Deux personnages un peu lunaires, à la tombée de la nuit. Ensemble, ils vont entreprendre la grande aventure, la grande échappée, le grand décollage, quitte à devoir – pourquoi pas ? construire des engins pour cela. Mais comment partir quand on n’a que ses rêves pour le faire ? Chant, musique, un peu, beaucoup de magie…
Allô la lune est une flânerie poétique pour tout-petits rêveurs, un opéra extra-ordinaire, un premier voyage onirique, dans l’immensité du ciel. Loin, loin au-dessus de nos têtes…
Dans ce spectacle, il est question de confinement, d’enfermement, mais surtout des ressources que l’on mobilise pour les supporter et continuer de rêver, d’imaginer. Il est aussi question de la vie secrète que les enfants mènent la nuit, quand le regard des adultes n’est plus là pour les protéger, les définir. Bien entendu, ces sujets sont abordés avec recul, humour et poésie : si nos personnages sont confrontés à l’empêchement, à l’épreuve, c’est toujours pour apprendre à les surmonter, les sublimer, et grandir.
La scénographie est composée d’éléments neutres et colorés, comme des cubes pour enfants, assemblés et désassemblés au gré de l’histoire, pour former les différents éléments du spectacle : une maison, un bateau, la Mer de la Tranquillité, et finalement… une fusée ! Le décor devient alors un personnage à part entière, manipulé à vue sous les yeux des petits spectateurs, comme un jeu de construction à taille humaine. L’esthétique de la conquête spatiale est largement présente : une fusée, des combinaisons de cosmonautes, l’apesanteur… Mais également l’univers marin, comme un clin d’œil aux mers lunaires, peuplées d’être mystérieux et étonnants ! La musique vient sublimer et apporter de l’attrait à chaque tableau, jouée en live ou diffusée.
La voix chantée, lyrique ou non, et quelques morceaux classiques au piano ont également une place importante, créant un opéra poétique et onirique. Ainsi, dans un univers décalé, entre la poésie et le rêve, les deux artistes content l’histoire d’un voyage extraordinaire. La rencontre devient alors le point de départ d’explorations décalées et poétiques, jusqu’à l’évasion, le départ, l’envol…